Une course d’exception : la PICaPICA
La PICaPICA est l’une des courses les plus exigeantes du calendrier, un véritable chantier de 109 km pour 11500m D+. Depuis 34 ans, son concept n’a pas changé : relier les pics ariégeois et revenir à l’essence de ce qu’est la course de montagne. Dans ce film de 14 minutes servi par des images sublimes, Justin Galant nous entraîne dans le sillage de Martin Kern, l’un des coureurs de montagne les plus talentueux du circuit, qui a pris le départ de l’édition 2023 alors qu’il était en plein doute. Course, souvenirs, introspection, un document à la fois beau et émouvant.
PICaPICA : une course pour se retrouver
«Il y a un an, j’ai suivi Martin Kern sur le Challenge du Montcalm, raconte Justin Galant, réalisateur du film. Plus qu’une course, la PICaPICA est un ultra de montagne, une épreuve inqualifiable. Venu pour se recentrer sur sa pratique, sa vie, et son amour pour la montagne, Martin se redécouvre durant ces longues heures passées sur ces sommets pyrénéens.»
Véritable fil rouge de ce film, la PICaPICA, qui se résume à monter, descendre, monter, descendre, sur une trace sur laquelle il doit y avoir 500 mètres de plat, offre des paysages exceptionnels qui servent de support à un voyage plus personnel, où Martin Kern évoque ses souvenirs en revenant sur des montagnes qu’il connaît par cœur pour les avoir arpentées juste après avoir fini ses études, en 2012, alors qu’il était à Toulouse et qu’il passait son temps en Ariège.
À 35 ans, l’ultra-traileur basé à Grenoble, déçu par sa contreperformance lors des Mondiaux de trail en Thaïlande (15ème place tout de même!), de retour de blessure et non qualifié pour l’UTMB 2023, cherche une course pour répondre à ses interrogations sur la notion de plaisir de courir. Et c’est en partant à l’assaut des 18 pics à plus de 2400m du parcours de la PICaPICA, dont 4 à plus de 3000m d’altitude, qu’il ira chercher une réponse. Magnifique et profond.